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Nourrir les truies 3 heures avant la mise-bas, véritable facteur de performance.

Un repas 3h avant la mise-bas réduit le taux de mort-né, l'intervalle entre les naissances des porcelets et diminue la nécessité d'assistance.

Une mise-bas réussie est la résultante de plusieurs facteurs dont sa rapidité et un intervalle faible entre les naissances des porcelets. Une récente étude danoise a démontré l’impact du statut énergétique des truies sur les mises-bas. Les recherches montrent que le temps écoulé entre le dernier repas et le début de la mise-bas joue un rôle essentiel sur le déroulement des naissances. L’intervalle des naissances entre les porcelets est plus réduit, la nécessité d'assistance plus faible et le taux de mort-né diminué lorsque la truie a pris son dernier repas moins de 3 heures avant la première naissance. Cette étude pointe du doigt l’importance d’adapter et contrôler l’alimentation des truies pour son bien-être et sa performance.

Retour sur l’étude « impact du statut énergétique de la truie pendant la mise-bas » menée par le département des sciences animales de l’Université d'Aarhus au Danemark.

Comme cela serait le cas pour un accouchement, donner naissance à un porcelet est un processus énergivore. En effet, les contractions utérines intenses et les efforts abdominaux peuvent compromettre le statut énergétique des truies, en particulier lors des mises-bas prolongées. 

L’étude a été menée autour de sept groupes de truies : elles ont toutes été nourries avec des régimes de gestation standard jusqu'à environ une semaine avant la mise-bas attendue, puis elles ont reçu leurs repas en plus petites quantités mais plus fréquemment (2 à 3 fois par jour).

Le lien direct entre un bon taux de glycémie et le bon déroulé de la mise-bas.

L'énergie disponible après la digestion des aliments pour la truie se fait sous la forme de glucose lors des 4 à 6 premières heures suivant le repas. C’est pourquoi l'impact du statut énergétique au moment de la mise-bas peut influer sur sa durée, l’intervalle entre les porcelets et le besoin d’assistance nécessaire.

Ainsi, l’épuisement des truies avant même le début du processus s’explique par une demande énergétique élevée pour la production de colostrum, la croissance fœtale et une activité physique liée à la construction du nid. Ce besoin de nidification est intense au cours des 6 à 12 heures avant le début de la mise bas d’où l’importance de mettre à disposition des truies plusieurs fois par jour de l’aliment pour optimiser la disponibilité en glucose essentiel à la bonne énergie de l’animal et donc à un meilleur déroulé.

Sans cet apport en glucose, les contractions utérines peuvent s’espacer, diminuer en intensité et avoir pour conséquence l’allongement de la durée. Par exemple, chez les truies ayant commencé à mettre-bas 8 h après le dernier repas, l’étude observe une mise-bas plus longue et les jeunes mères ne prennent pas soins de leurs porcelets ce qui induit une augmentation de la mortalité par écrasement. 

S’assurer que le dernier repas est pris entre 1 h 30 et 3 h avant la mise-bas.

Dans cette étude, les truies ont reçu deux ou trois repas quotidiens mais les conclusions sont encore plus ambitieuses. Elles avancent qu’idéalement, pour un déroulé encore meilleure, les truies devraient être alimentées plus de trois fois par jour afin de garantir une glycémie optimale au bon moment et avoir l’énergie nécessaire pour mener au mieux les naissances. 

Avec un état énergétique adéquat, les truies ont mis moins de 4 h à mettre-bas avec un besoin minimal en assistance et un faible taux de mort-né. Alors qu’au-delà du point de rupture pointé à 3 heures et 8 minutes à + ou – 20 minutes après l’alimentation, la durée a pu s’étendre jusqu’à 14 h avec un fort besoin d’assistance et un fort taux de mort-né.

Le Gestal, un outil permettant une alimentation adéquate et contrôlée pour une meilleure productivité.

Convaincu que l’alimentation des truies doit être adaptée, contrôlée et respecter l’instinct naturel des animaux (aliments à sec, éveil de l’appétit, etc…), RV-Biotech commercialise le Gestal depuis plus de 10 ans. Cet outil connecté permet d’alimenter les truies en plus petites quantités mais plus souvent, minimum 4 fois par jour même avant la mise-bas. L’étude danoise montre qu’en choisissant une méthode d’alimentation contrôlée en maternité, il est possible d’améliorer le statut énergétique de la truie au moment de la mise-bas et ainsi, augmenter les chances d’améliorer le processus avec une demande d’assistance plus faible, moins de morts-né et une durée plus courte. La bonne alimentation au bon moment sera facteur d’un meilleur démarrage de lactation et source de portées plus lourdes et homogènes.

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